Publié dans Editorial

A l’assaut !

Publié le dimanche, 15 août 2021

Gouvernement de combat ! D’attaque ! Bref, à l’assaut ! Le binôme décideur finira par accoucher un nouveau Gouvernement. L’attente dure mais cela vaut bien le coup ! Evitant d’émettre quelques avis que ce soit sur ceux ou celles qui seront choisis, il vaut mieux se concentrer sur l’essentiel. Quelle que soit l’allure sinon l’ossature de la nouvelle équipe, elle aura certainement comme mission première : combattre les maux qui éreintent, dans tous ses états, le peuple.
Evidemment le dosage « politiques-technocrates » n’est chose facile à composer. Personne n’était pas sans savoir la volonté affichée de Tsimbazaza d’intégrer au Gouvernement. Dans un sens, il y a une part de légitimité. Sous d’autres cieux, on respecte dans la formation du Gouvernement la configuration politique au sein du Parlement. Non seulement, le PM est issu de la majorité mais des élus émanant de cette majorité doivent figurer dans le nouveau Gouvernement. De ce fait, il appartient au Chef de l’Etat, assisté de son fidèle PM, de bien doser la « sauce » car il ne peut pas se passer du service des techniciens ou technocrates compétents surtout dans les domaines appropriés.
A peine nommés, les membres du nouveau Gouvernement descendront au front. La bataille contre les irrégularités de tout genre les attend. Personne n’a droit à l’erreur. Redoublants et nouveaux élus doivent sans tarder retrousser la manche et mettre la main à la pâte. On a besoin des ministres immédiatement opérationnels sur terrain maitrisant le minimum des arcanes du métier dont il est question pour chaque Département.
Les tenants et aboutissantsdu problème de l’inflation méritent d’urgence une dissection précise. Les premiers responsables du ministère, les nouveaux espérons-le, en charge du Commerce se concerteront dare-dare avec tous les acteurs évoluant dans la transaction des PPN, allant des grossistes aux détaillants. Il ne faut jamais occulter tous les détails des problèmes de faire en sorte que des solutions pérennes puissent être établies. Il faut oser prendre des mesures de représailles contre les grossistes et les détaillants indélicats. N’oublions pas que nous sommes en période d’« état d’urgence » ou de « nécessité nationale ». Le Gouvernement est habilité à prendre des mesures d’exception pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.
Le cas particulier de la rentrée scolaire ne doit pas passer inaperçu. Il ne faut pas laisser seuls les parents écrabouillés par les prix iniques des fournitures scolaires et des frais exorbitants pour le besoin des réinscriptions. L’image de « laissés- pour-compte » ou d’être « oubliés » ne passe plus !
Les coupures intempestives d’eau et d’électricité de la JIRAMA attendent impatiemment et urgemment une nouvelle stratégie. Une autre priorité que le Gouvernement n’a aucune excuse pour se défiler. Non seulement, on fait avaler la couleuvre aux usagers en payant une facture salée, « Optima » oblige, mais on leur impose des sacrifices insoutenables. D’autres cas aussi urgents que prioritaires exigent des issues.
Un Gouvernement de combat qu’il faut au pays, capable intellectuellement, techniquement et…physiquement de se mettre à l’assaut contre tous les ennemis du quotidien de la population. Des ministres aptes à livrer un féroce combat contre le malheur qui sévit à la population. Les obstacles majeurs qui freinent le développement rapide de la Nation doivent être écartés.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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